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"L’encre A traversé ma peau pour la première fois à l’âge de 13 ans. Elle n’a, depuis, jamais cessé de se répandre.
Elle recouvre aujourd’hui quasi l’intégralité de moncorps. Ce vêtement incarné, que je porte sans même plus m’en rendre compte; n’est ni une armure, ni une affirmation de mon identité.
Alors qu’il me dévoile, malgré moi, au monde extérieur; il n’en reste pas moins une démarche
personnelle. Loin d’être fermé à parler de mes tatouages et de ce qui les a motivé; je trouve le sujet bien moins
passionnant que l’art qui est à leur origine.

Il en est de même pour ma trajectoire en tant qu’artiste. Elle importe si peu, par rapport à mes réalisations et à la
relation de confiance que j’ai pu créer avec les personnes que j’ai pu encrer. Je ne vais donc, que très succinctement,
me présenter ici.


A 18 ans,…. déjà bien tatoué, après avoir suivi des cours d’art et déjà bien déterminé à devenir tatoueur;
je fais l’acquisition de l’équipement de base me permettant de m’installer un petit espace dans mon 1 er appartement.

Durant quelques temps, je vais y réaliser de petits tatouages (essentiellement sur des amis et famille) me permettant de m’entrainer aux techniques que j’avais apprise quelques temps avant d’un très bon ami.
 

En parallèle, je préparais ma gestion, afin de pouvoir ouvrir mon premier studio. J’ai ouvert ce dernier,
2 ans après, si mes souvenirs sont bons (cela fait tout de même presque 25 ans).
Cela m a permis de quitter la clandestinité.

échange exceptionnel peut s’opérer. Un art qui allie art, psychologie , artisanat, et même approche médical…. 


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Presque tous les tatoueurs de l’époque, ont débuté chez eux. Non par choix, mais car le nombre de studios existant
à l’époque était si faible, qu’il était quasiment impossible d’y être engagé. J ‘ai occupé ce studio quelques temps,
avant de m’exiler en Espagne, pour y tatouer dans une région touristique. Cette période ne m’a certe pas comblée
d’un point de vue artistique. Mais le travail « à la chaine » m’a permis de consolider mes techniques. 
J’y ai ouvert deux studios. Mais aspirant à pratiquer cet art à un tout autre niveau; je suis rentré
en Belgique 2 ans plus tard. Je n’ai pas réouvert de studio avant quelques années; préférant voyager
pour rencontrer des tatoueurs de renom et observer leur manière de travailler.

J’ai continué ainsi ma progression et pu me consacrer à mon autre grande passion; les arts martiaux,
en ouvrant  ma propre école (j’ai débuté la pratique dans ma jeunesse).
Lorsque j’ai décidé d’ouvrir le Makotoshop, toute la philosophie liée à ma pratique martiale m’a
énormément influencée.

Aujourd’hui, le Makotoshop existe depuis plus d’une dizaine d’années. Il m’a offert la possibilité de rencontrer tant de personnalités différentes; au long de toutes ces années et de tenter de répondre à leurs attentes toutes aussi variées.
Il m’a aussi offert la possibilité de vivre de ma passion; ce qui est sans doute l’une des plus grandes chances. Je me suis

interréssé à beaucoup de styles différents; et j’avoue ne pas vouloir enfermer ma  créativité dans une seule d’entre-elles.

Au contraire, je m’amuse énormément à dépasser les codes. A associer les styles.

J’ai aussi découvert le plaisir que beaucoup de mes confrères boudent; la reconstruction de tatouages qui ne
satisfont pas leur « propriétaire ». Clinic tattoo

J’aspire à être un tatoueur qui parvienne à être suffisamment à l’écoute du désir de son client;
mais à la fois à l’écoute de son propre art, que pour créer des oeuvres uniques, personnelles et résultat d’un partage
réussi. J’aime mon métier pour la multitude de facettes qu’il comprend. Je ne connais aucune autre discipline

dans laquelle le commanditaire de l’oeuvre est également son support.

Un support qui de plus participe au processus de création. Un échange exceptionnel peut s’opérer. Un art qui allie art, psychologie , artisanat, et même approche médical…. 


Une activité qui permet de rencontrer, d’échanger, de croiser tant de trajectoires de vies si
différentes; d’être au coeur de moments de joie, de malheur, de légèreté, de sérieux,….

J’adore mon métier."

Tako

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